Le marché de l’occasion a le vent en poupe ! C’est la grande tendance sur tous les secteurs. Il suffit d’évoquer la plate-forme Vinted pour le comprendre.
Idem sur le marché de l’électronique grand public avec les solutions black market. Une tendance positive produite par la conjonction de plusieurs éléments :
Pouvoir d’achat en berne, prise de conscience écologique, difficulté de s’approvisionner, opportunité commerciale. Le tout saupoudrer de nouvelles lois pour permettre aux consommateurs d’acheter un produit en toute conscience sur son indice de réparabilité.
En 2023 selon l’ADEME, ce sont seulement 40% des appareils qui sont réparés en France. L’objectif du gouvernement est de passer à 60% avant 2030.
Chez Électronie nous travaillons sur l’indice pour chaque projet de conception et de production des cartes électroniques. Notre devoir est de conseiller nos clients pour que leur produit obtienne la meilleure note de l’indice.
C’est une note de 0 à 10 déjà obligatoire sur plusieurs appareils électriques et électroniques comme le téléviseur, l’ordinateur portable, le smartphone, le lave-linge etc..
Cette liste évolue avec le temps et il est fort à parier que l’ensemble des produits électroniques seront bientôt concernés et dans l’obligation d’afficher leur indice de réparabilité.
L’idée étant que le consommateur puisse être clairement informé lors de son achat ou de l’utilisation de son appareil électronique. Un bon moyen de pousser les industriels à rendre leurs produits plus écoresponsables puisque cela devient un argument commercial de poids.
Nous pouvons facilement faire le parallèle avec le nutri-score qui se développe sur les emballages de nos produits alimentaires.
Chacun de ces critères représente 20% de la note finale pour arriver à la fin à une note sur 10.
1.La documentation. Le fabricant doit mettre à disposition du consommateur ou des réparateurs une documentation détaillée de son produit. Il est par exemple courant désormais d’y intégrer les schémas de la carte électronique ou de donner des instructions très précises sur ce que le consommateur pourra réparer lui-même.
2.L’accessibilité et le démontage de l’appareil. Ici on va compter les étapes pour démonter l’appareil. Plus longues sont les étapes, moins la note sera bonne.
3.Pièces détachées disponibles. Les fabricants sont incités à mettre à disposition les pièces détachées. Plus ils vont les mettre à disposition des personnes en fin de chaîne, à savoir les consommateurs, les réparateurs, plus la note sera élevée.
4.Le prix de la réparation. Les études sont limpides sur le sujet, si le coût de la réparation est supérieur à 30% de la valeur d’achat de l’appareil, le consommateur ne fera pas la réparation. Donc, si le prix est supérieur à 30%, l’appareil aura 0/10 sur ces critères, à l’inverse, plus le pourcentage diminue, plus la note sera élevée.
Critère numéro 5 : un critère qui va s’adapter en fonction de chaque typologie d’appareil. Il peut y avoir par exemple le type d’aide proposée par le fabricant dans la réparation. Ça peut être des hotlines ou des tutos YouTube par exemple…
En effet, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit que cet indice devienne un indice de durabilité, notamment par l’ajout de nouveaux critères comme la robustesse ou la fiabilité des produits.
Alors ? Prêt à rendre votre produit électronique plus vert et recevoir la note de 8 sur 10 ?
En adoptant une approche axée sur l’indice de réparabilité vous contribuez à réduire l’empreinte environnementale de votre produit électronique tout en répondant aux attentes croissantes des consommateurs pour des produits durables et faciles à entretenir.
N’hésitez pas à consulter les experts Electronie sur le sujet de l’indice de réparabilité