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La prochaine disparation de la carte SIM va bousculer nos smartphones.

C’est au mois de mars 2023, à l’occasion du plus grand salon de de l’industrie de la téléphonie mobile le Mobile World Congress, que Thales et et Qualcomm ont dévoilé l’iSIM.

On vous en dit plus.

Cette carte SIM directement intégrée dans le processeur d’un appareil connecté ne nécessite plus de puce dédiée, ce qui la rend plus sûre et moins « énergivore » et c’est une bonne nouvelle !! Cette nouvelle technologie devrait séduire les fabricants d’objets connectés de l’Internet des objets (IoT).

Les cartes SIM physiques ont connu une réduction de taille importante au fil du temps, passant du format mini au format nano, jusqu’à devenir virtuelles avec l’eSIM. Cette dernière est directement soudée dans une carte de circuit imprimé du smartphone, et peut être administrée à distance sans manipulation physique.

Avec l’iSIM, Thales et Qualcomm proposent d’aller encore plus loin en présentant la première carte SIM intégrée certifiée par la GSMA.

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Une remise en cause des modèles pour les opérateurs.

L’essor de l’eSIM et de l’iSIM remet en question le modèle des opérateurs. En effet, ces cartes virtuelles peuvent être reliées à n’importe quel opérateur de réseau mobile.

Par conséquent, l’opérateur perd le lien physique avec son abonné, incarné par la carte SIM. Du coup il e ne peut plus lui pousser des offres dédiées. Le client n’a plus besoin de joindre son opérateur pour activer ou modifier les informations SIM de son appareil.

Dans le cadre du roaming, il peut choisir plus aisément l’opérateur local le mieux disant, au-delà de l’opérateur partenaire qui lui est proposé. Il peut aussi s’abonner à plusieurs opérateurs sans avoir à changer de carte SIM pour basculer d’un réseau à l’autre.

En plus de fournir un coffre-fort pour stocker les informations d’identification d’un abonnement, l’iSIM offre deux avantages supplémentaires par rapport à l’eSIM.

 

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De nombreux atouts

D’une part, elle économise de l’espace, moins de 1 mm2 contre 2,6 mm2 pour l’eSIM, en éliminant la nécessité d’avoir un composant dédié à l’intérieur du terminal connecté. Cerise sur le gâteau, l’iSIM consomme beaucoup moins d’énergie que l’eSIM.

Ces deux atouts ouvrent la voie de l’Internet des objets. Les fabricants pourront créer des objets connectés plus petits et compacts, tout en prolongeant la durée de vie de leur batterie.

Thales prévoit que l’iSIM sera d’abord disponible dans les smartphones, les montres connectées et autres wearables haut de gamme avant de se généraliser dans les segments d’entrée et de milieu de gamme.

Quelques chiffres

D’ici 2025, 488 millions d’appareils grand public et IoT conformes à l’iSIM pourraient être mis en circulation dans le monde.

D’après ABI Research, 293 millions de smartphones compatibles eSIM ont été vendus en 2022, un chiffre qui devrait atteindre 515 millions d’unités d’ici 2027.

L’arrivée de la gamme de smartphones iPhone 14 équipée de la technologie eSIM devrait contribuer à ce développement, même si pour l’instant cela reste limité au marché américain.