A la fin de l’année 2021, le cabinet américain IoT Analytics comptait un peu plus de 12 milliards d’objets connectés dans le monde, avec des trous énormes dans le comptage car comme en France par exemple, impossible de compter précisément le nombre d’IoT connectés, les acteurs du marché n’arrivant pas à s’entendre sur la définition exacte…
Un marché à plus de mille milliards
Les chiffres donnent le tournis avec un marché mondial qui avoisinera les 1.100 milliards de dollars en 2025 sans compter le matériel comme les cartes électroniques ou autres contenants.
Les objets connectés découpés en trois grands segments d’activité.
Dans l’industrie : les objets connectés permettent de produire à la chaine avec des machines ou des robots qui communiquent entre eux sur un ou plusieurs sites distants. Mais, c’est principalement en maintenance prédictive pour la production que l’industrie utilise les IOT.
Les utilities : ce terme regroupe les valeurs de services des collectivités comme la production et la distribution de l’eau, du gaz et de l’électricité. En France c’est le compteur Linky avec 35 millions de foyers déjà équipés qui tient la tête en volume, suivi de près par les compteurs d’eau avec plus de 16 millions d’installations.
La smart-home : pour les objets grand public l’explosion de l’offre se poursuit, principalement portée par la domotique pour répondre aux besoins de sécurité et bien sûr de confort. Dans le lot des développements farfelus, notons la fourchette d’Оtоhіkо qui permet au mangeur bruyant de masquer leur bruit. Mais aussi, le porte œuf de Quiky qui vous envoie un texto pour vous signaler l’urgence de renouveler votre stock. En effet comment vivre sans œuf dans son frigo.
Votre IOT vous espionne t- il ?
Comme souvent, la législation a du mal à suivre la vitesse de développement des IOT. Pourtant les enjeux sur la protection des données et les risques de cyberattaques se démultiplient.
Il est urgent de pouvoir mettre en place des réglementations pour protéger les industries et les particuliers.
En 2023 l’objet connecté le plus piraté est la caméra car celle-ci offre aux pirates une bande passante très large rendant les accès possibles.
Mais, c’est sur nos données personnelles et leurs utilisations que le législateur doit aussi avancer très vite car les pirates ne sont pas les seuls dangers. La revente de nos données est encore à ce jour au cœur du modèle économique de certains fabricants d’IOT.
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