Avec le développement des IOT et des besoins en carte électronique la filière recyclage n’a pas fini de muter. Ici le modèle économique est pourtant assez vite trouvé car une tonne de déchets peut contenir 200 grammes de métal précieux : or argent et palladium.
« Une tonne de cartes électroniques peut contenir 200 grammes d’or«
Selon l’ADEME « Une tonne de cartes électroniques peut contenir jusqu’à 200 grammes d’or tandis qu’une mine produit 5 grammes à la tonne » quand on sait que 100 grammes d’or coutent entre 5 et 6.000 euros le modèle économique semble simple pour la filière du recyclage. 200 grammes = 11.000€.
Certains acteurs l’ont bien compris comme le site web rachat électronique recycling qui vous achète vos anciennes cartes sans aucun frais d’envoi à votre charge. Mais ce n’est pas si simple car le procédé de démantèlement d’une carte électronique n’est pas neutre. Ne vous amusez donc pas à tenter l’expérience dans votre cuisine vous seriez intoxiqué par la dioxine et autres poisons provoqués par la combustion.
De quoi est composée une carte électronique ?
De plastiques, de retardateurs, de matériaux de base mais aussi précieux et rares et enfin de fibre de verre pour le support en résine époxy. Découper les composants électroniques ou les désolidariser du support n’est pas chose facile.
Un rapport récent des Nations Unies démontre que c’est désormais la source de déchets qui augmente le plus. Entre télés, ordinateurs et autres smartphones, ce n’est pas moins de 60 millions de tonnes chaque année qu’il vaut mieux pouvoir vite recycler ! Car, à ce jour c’est un peu moins de 30% seulement qui est véritablement récupéré. Comment jeter de l’or par les fenêtres tout en polluant la planète.
Des recherches pour mieux recycler les cartes électroniques
Manne financière + impact écologique, cela donne des ailes à certains pour trouver la solution miracle et transformer le plomb en or. Ils existent donc de nombreuses pistes comme le broyage des cartes électroniques pour récupérer une mixture qui sera ensuite affiner pour séparer les métaux que l’on souhaite récupérer. Autres solutions poussées par le CNRS qui consiste à plonger les cartes électroniques dans une eau à 500°C pour détruire les molécules organiques de carbone qui servent de supports aux composants électroniques.
En conclusion
L’or, le tantale ou le palladium ne se fabriquent pas. Avoir une filière industrielle de recyclage pour les cartes électroniques est donc indispensable. Nous ne pouvons pas continuer à exploiter des filons de ressources naturelles sans fins car ils s’appauvrissent.
Le recyclage des cartes électroniques est un gisement important de valeurs pour protéger notre planète tout en maintenant notre niveau de développement.
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