Nous vous en parlions déjà dans un précédent article, le Chip Act européen est important pour toute la filière électronique. Cela va du fabricant de cartes électroniques aux fabricants de semi-conducteurs.
C’est toute l’industrie électronique qui attendait la mise en place de ce dispositif qui a pour but de doubler sa part de marché mondial. Pour atteindre les 20% en 2030.
La deuxième attente est bien entendu de réduire notre dépendance vis-à-vis de l’Asie et sur fond de guerre économique entre les USA et la Chine.
Sur ce sujet, il est nécessaire d’aller vite pour retrouver une souveraineté minimum sur les produis les plus importants.
Doté de 43 milliards d’euros issus d’investissements privés et publics, le règlement repose sur trois axes principaux.
Baptisé « Chips for Europe » ici le sujet concerne les transferts de connaissance entre les centres de recherche et d’étude et des fabricants. Les projets porteront principalement sur l’installation de ligne de production « pilote et innovante ».
L’idée étant de tester rapidement en condition réelle les innovations technologiques qui sont pléthoriques et qui avancent vite dans le domaine des semi-conducteurs. Un autre volet concerne la mise en place d’une plateforme de conception collaborative et basée sur un cloud européen.
L’idée ici étant de mieux transférer les connaissances ou monter par exemple des projets de fabrication de puces quantiques.
Encourager les investissements
Ici l’arsenal législatif et juridique permet d’encourager les investissements publics et privés. C’est ainsi que le fabricant INTEL va installer non loin de Berlin à Magdebourg une méga-usine de fabrication de semi-conducteurs.
Il aura fallu une rallonge de 3 milliards d’euros du gouvernement allemand pour que le projet voit le jour. L’investissement total se monte à 30 milliards d’euros… Livraison prévue pour 2027.
Dans le même package, il y a aussi le leader mondial taiwanais qui construira à Dresde une méga usine dédiée à l’industrie et au secteur automobile.
Enfin n’oublions pas Dunkerque qui s’inscrit parfaitement dans le dispositif.
L’Europe a retenu la leçon après la séquence covid et la pénurie de composants…
Les ruptures ont permis de mettre en évidence le manque de visibilité. Pourtant il pouvoir anticiper sur les aléas du marché. Notamment dans des secteurs aussi important que la santé ou la communication.
Le règlement prévoit donc un mécanisme de coordination européenne devant permettre d’activer des systèmes d’alertes pour prévenir des éventuelles pénuries.
Il aura fallu une rallonge de 3 milliards d’euros de la part du gouvernement allemand pour que le projet voit le jour et donc l’investissement total se monte à 30 milliards d’euros… Livraison prévue pour 2027.
Dans le même package déjà sur les rails il y a aussi le leader mondial taiwanais (TSCM) qui construira à Dresde une méga usine dédiée à l’industrie et au secteur automobile. Enfin n’oublions pas Dunkerque qui s’inscrit parfaitement dans le dispositif.
Vous vous en doutez, l’Europe n’est pas le seul continent à vouloir reprendre la main.
Du côté des États-Unis le Chips Act validé depuis 1 an prévoit un budget à 250 milliards. Tandis qu’en Asie on évoque le double autour de 500 milliards…
Si de manière plus modeste vous avez besoin de faire fabriquer des cartes électroniques vous pouvez vous adresser à la société Électronie !
Nous n’avons pas de méga-usine mais un bel atelier de production ultra -moderne et bien plus chaleureux pour produire vos cartes électroniques en petites et moyennes séries.
Électronie conçoit des cartes et des systèmes électroniques depuis plus de 30 ans dans le sud de la France.
