À l’instar des bâtiments intelligents la smart city ou ville intelligente est un nouveau concept de développement urbain. Elle est digitale puisqu’elle utilise les TIC (technologies de l’information et de la communication) ainsi que d’autres dispositifs connectés au réseau, constituant l’Internet des objets (IOT) pour améliorer la qualité de vie des citadins mais pas que.
Elle utilise également différents capteurs électroniques capables de collecter des données pour fournir des informations permettant de gérer efficacement les ressources et rendre la ville plus durable, que cela soit au niveau des infrastructures publiques (hôpitaux, écoles …), des réseaux (électricité, eau…), des transports (transports publics, réseau routier… ) par exemple.
En France de nombreuses villes se sont emparées du sujet, telles Angers et Dijon qui ont été de véritables figures de proue. Mais les petites communes n’ont pas à rougir !
Ainsi, Saint-Sulpice-la-Forêt, avec ses 1 500 habitants, située dans la métropole rennaise est devenue la plus petite smart city, on peut même parler de smart village ! En 2014 le maire fait le constat suivant : les factures énergétiques des bâtiments publics augmentent considérablement, de plus les fuites d’eau ne sont pas détectées. Qu’à cela ne tienne ! Il met en place, grâce à des starts up et PME locales, un ambitieux projet : un système de capteurs connectés sur les bâtiments publics (mairie, école, salle des sports etc…).
Dès lors les capteurs recueillent les informations en temps réel sur leurs consommations d’eau, d’électricité, de production photovoltaïque, de gaz mais aussi sur la température, la luminosité, l’humidité, le taux de CO2 ou encore le bruit.
Objectif atteint : la ville a ainsi pu réaliser d’importantes économies d’énergie en baissant de 25% sa facture énergétique ! Un bel exemple à suivre et à dupliquer et qui a même éveiller la curiosité d’une délégation venue de Shangaï pour dupliquer ce projet à une tout autre échelle
La transition numérique génère un tel impact technologique, culturel et organisationnel sur la société qu’elle soulève aussi de nouveaux enjeux et de nouvelles questions : quelle sera la place de l’homme au sein de ces villes de demain ? C’est tout l’objet des réflexions philosophiques et éthiques menées par la Chaire Smart City dans le département des Alpes Maritimes portée par Charles Pallanca président d’Electronie et par le docteur Laurence Vanin