L’éco-responsabilité est au cœur des enjeux des entreprises. Une vraie prise de conscience qui touche tous les secteurs et celui de l’électronique ne fait pas exception. Mais quelles actions mener pour limiter l’impact environnemental quand on sait que les composants électroniques ne sont pas vraiment les objets les plus vertueux qui soient.
Comment œuvrer pour de l’IoT raisonnable ? Des pistes de solution.
Agir dès la fabrication du produit est une nécessité. En effet cette étape représente 73% du bilan carbone du cycle de vie d’un objet connecté avant même qu’il ne soit utilisé pour la première fois.
Cette première étape, qui comprend l’extraction, est la plus impactante pour l’environnement. L’extraction des matières premières est extrêmement énergivore, les mines utilisant souvent des énergies fossiles polluantes. Puis l’assemblage, le transport alourdissent encore le bilan carbone. Sourcer des matériaux recyclables, acheter et assembler les composants en France est un moyen efficace pour réduire l’empreinte carbone.
Œuvrer pour la durabilité de vie des objets connectés est une autre action à mener. Les fabricants jouent sur l’obsolescence des produits pour nous encourager à en acheter et à en consommer de nouveaux. Et se faisant ils alimentent les déchets numériques ou DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques).
Il faut donc rendre les produits ouvrables, démontables facilement pour permettre leur réparation, fournir des pièces détachées faciles à trouver, les rendre évolutifs et éviter ainsi qu’ils ne soient jetés, les recycler et leur offrir une seconde vie.
L’indice de réparabilité qui a vu le jour en 2021 indique si l’appareil que vous allez acheter sera facilement réparable. Une information à prendre en compte avant l’acte d’achat.
La nécessaire évolution des usages liés aux objets connectés doit s’accompagner d’une sensibilisation sur les bonnes pratiques à adopter pour en réduire l’impact.
On le sait, les objets connectés produisent énormément de trafic de données et leur utilisation en continu à Internet ou à d’autres équipements est extrêmement énergivore. En les mettant en veille, en faisant en sorte qu’ils ne fonctionnent uniquement que quand ils doivent émettre on réduit leur consommation et on optimise leur durée de vie, un cercle vertueux.
Enfin n’oublions pas qu’il n’est pas nécessaire d’être suréquipé, mutualisons l’utilisation de nos appareils connectés, certains faisant double emploi. La diminution de l’empreinte écologique de l’IoT passe aussi par une consommation éco-responsable.
