C’est la promesse de la société Neuralink co-fondée par Elon Musk. Ils affirmaient en décembre 2022 que les premiers humains seraient équipés d’implants dans l’année 2023.
Des puces électroniques connectées au cerveau pour être capable de communiquer avec des ordinateurs ou avec une intelligence artificielle directement par la pensée. La promesse est folle et pose énormément de questions éthiques, politiques, génétiques.
Alors, coup d’esbroufe d’un dirigeant fantasque ou future réalité ?
C’est la prouesse déjà réalisée et montrée à la presse en 2021. Il se nomme Pager, un macaque de 9 ans qui pouvait jouer à un jeu vidéo grâce à deux puces électroniques implantées dans son cerveau.
L’idée ici étant de démontrer que les humains peuvent utiliser leur pensée pour contrôler un ordinateur ou un bras de robot. La technique est simple, on implante un petit capteur à la surface du cerveau qui recueille les impulsions électriques provenant d’un groupe de neurones.
Cette technologie n’est pas nouvelle mais, récupérée par le milliardaire qui sait s’entourer et qui a des moyens financiers importants, on est en mesure de penser que celui-ci va aboutir et cela pose beaucoup de questions.
D’autant que l’objectif affiché est clair : Implanter des puces électroniques dans nos cerveaux pour booster nos capacités intellectuelles et notre mémoire afin de lutter et d’être compétitifs face à l’intelligence artificielle.
Cette nouvelle technologie fait rêver sous bien des aspects et ouvre des perspectives énormes pour la santé. Par exemple, permettre à une personne paralysée d’utiliser son smartphone avec son esprit plus rapidement qu’une personne utilisant ses pouces.
En allant encore plus loin, on peut se dire que cela pourrait égaliser les chances entre les humains. Entre ceux qui ont moins de mémoire ou moins d’intelligence et qui pourraient en avoir d’avantages. Soulager les métiers pénibles avec des bras robotisés commandés par la pensée.
Mais bien entendu cette nouvelle approche apporte aussi son lot de crainte, des questions éthiques et morales avec lequel le milliardaire risque de ne pas trop s’embarrasser.
Fondamentalement, se dire que nous allons devoir nous implanter des puces dans le cerveau pour faire face à la progression de l’intelligence artificielle ? C’est une course à l’échalote un peu kafkaïenne non ?